Egalement á la hauteur de l’enjeu, la direction d’orchestre.
Voir la battue sans affects de Pinchas Steinberg tirer de la partition de Korngold une palette de rythmes et de couleurs d’une telle subtilité ne cesse de fasciner.
Sous cette direction cartésienne, l’orchestre de l’Opéra s’épanouit avec une liberté et une virtuosité trés rarement entendues.
Une fantaisie sonore d’une beauté spectaculaire se développe tout naturellement dans nos oreilles, alors que l’œil seul ne discerne que rationalité rigoureuse. Un mystère qui rend pleinement justice á la créativité d’Erich Korngold.
CLÉMENT TAILLIA, FORUM OPERA, 3 OCTOBER 2009